LES BIENFAITS D'UNE SAINE COMMUNICATION...

...avec les autres, mais aussi avec soi-même !

A ce sujet, vois aussi la partie de ce site : SE RESPECTER, C'EST AUSSI RESPECTER SES BESOINS, sur la COMMUNICATION NON VIOLENTE de Marshall ROSENBERG, et sur la THÉORIE DU CHOIX, de William GLASSER.


Ici, je vais aborder les conseils d'un autre livre très utile pour se créer une belle vie : 


Les quatre Accords Toltèques, du chamane Mexicain Miguel RUIS.


 *Chez Jouvence, Poches.


La culture Toltèque est d'origine mexicaine. Elle s'est développée entre les années 900 à 1200.

(Lorsque je cite des extraits de livres, je laisse le masculin seul, écrit par l'auteur, sans y accoler le féminin comme dans mes propres écrits.)

« Si vous voulez connaître une existence faite de joie et de plénitude, il vous faut trouver le courage de rompre ceux de vos accords qui sont fondés sur la peur, et revendiquer votre pouvoir personnel. »

Cette citation de Miguel Ruiz rejoint celle de Paolo Coelho, en exergue de cet ouvrage, à propos de ce que Coelho appelle la Légende personnelle. C'est ainsi que je l'ai comprise. Il est nécessaire de remettre en question toutes nos peurs et nos croyances passées pour avancer librement sur notre Chemin de Vie, en pleine possession de nos moyens, afin de faire vivre nos aspirations profondes.

Ma mère (ton arrière-grand-mère...), avait l'habitude d'asséner avec force des vérités imparables. Je me souviens m'être dit, à l'âge de quarante ans (!) : Attends ! Ça, c'est ce que disait maman... Mais est-ce que c'est vraiment vrai ?... Découverte toute neuve, pour moi, bien  qu'un  peu  tardive !... Je prenais conscience que je croyais encore à des phrases que ma mère affirmait quand j'étais plus jeune, sans jamais les avoir remises en cause, et qu'elles entravaient toujours ma faculté de réfléchir par moi-même.

Miguel Ruiz ne dit pas autre chose : « Voilà comment on apprend quand on est enfant. Nous croyons tout ce que les adultes nous disent. (...) Il en résulte une soumission aux croyances, avec notre accord. [Il] appelle cela le processus de domestication des humains. »

« Quand nous serons prêts à le faire, il existe quatre accords toltèques très puissants, qui nous aideront à rompre les autres accords issus de la peur, qui nous vident de notre énergie.

Chaque fois que vous rompez un accord, tout le pouvoir que vous avez mis à le créer vous revient. Si vous adoptez ces quatre nouveaux accords toltèques, ils produiront suffisamment de pouvoir personnel pour que vous puissiez changer toute la structure de vos anciens accords. »


1er accord toltèque : 

que votre parole soit impeccable.


« Votre parole est votre pouvoir créateur. [Elle] vous permet d'exprimer votre pouvoir créateur. (...) C'est une force ; elle représente votre capacité à vous exprimer et à communiquer, à penser et donc à créer les événements de votre vie. (...) Selon la façon dont elle est utilisée, la parole peut vous libérer ou vous asservir plus que vous ne pouvez l'imaginer. Tout le pouvoir magique dont vous disposez réside en elle. Votre parole est de la magie pure et son mauvais usage de la magie noire. (...) Un seul mot est comme un sort, et les humains utilisent la parole comme des magiciens noirs, se jetant en toute inconscience des sorts les uns aux autres. »

L'auteur ajoute que « la pire forme de magie noire {s'] appelle la médisance, ou la propagation de rumeurs. (...) La propagation de rumeurs est l'équivalent d'un virus informatique.(...) Imaginez que chaque fois que quelqu'un vous fait part d'une rumeur, il introduit un virus dans votre esprit. (...) Lorsqu'on voit le monde à travers les yeux d'un virus informatique, il est facile de justifier le comportement le plus cruel. »

« Être impeccable, c'est ne rien faire contre soi-même. Lorsque vous êtes impeccable, vous assumez la responsabilité de vos actions, mais vous ne vous jugez pas, vous ne vous critiquez pas.(...)

Avoir une parole impeccable, c'est faire bon usage de votre énergie ; cela signifie que vous l'utilisez dans le sens de la vérité et de l'amour de vous-même. Si vous concluez cet accord avec vous-même, que votre parole soit impeccable, cette seule intention manifestera la vérité en vous et nettoiera tout le poison émotionnel qui subsiste en vous. (...) Avoir une parole impeccable vous immunisera également contre tous les sorts négatifs d'autrui. »

« Utilisez la parole pour partager votre amour. Faites de la magie blanche, avec vous-même pour commencer. »

«L'impeccabilité de la parole peut vous conduire à la liberté personnelle, à un succès immense et à l'abondance ; elle peut supprimer toute peur et la transformer en joie et en amour. »

Je me suis référée également à un autre livre : Je vis avec les 4 accords toltèques, de Patrice Ras, Jouvence éditions, « Mon cahier poche ».

(Lorsque je cite des extraits de livres, je laisse le masculin seul, écrit par l'auteur, sans y accoler le féminin comme dans mes propres écrits.)

Patrice Ras y précise que « pour les Toltèques, impeccable signifie plutôt intègre*. »

*ou honnête, termes qui me parlent plus que le mot « impeccable », personnellement.

 Cet auteur ajoute : « Votre parole est intègre lorsque vous dites ce que vous pensez (sincèrement), sans agresser personne (...), y compris vous-même. »

Il précise que l'impeccabilité concerne non seulement notre parole, mais aussi « tout le comportement ».

Il propose dans son « cahier » plusieurs exercices et questionnaires pour tester l'intégrité de notre parole envers nous-mêmes ou envers les autres.

Il rapporte aussi l'histoire des trois tamis :

Avant de colporter une histoire sur quelqu'un, le disciple doit réfléchir aux trois questions du Bouddha , c'est-à-dire, la passer par les trois tamis:

- La vérité : as-tu vérifié cette histoire ?

- La joie : s'agit-il d'une bonne nouvelle ?

- L'utilité : est-ce vraiment utile de raconter cette histoire ?

Le Bouddha conclue que si ce n'est pas le cas, il s'agit sans doute « d'un ragot destiné à nuire à quelqu'un. Et en t'associant à ce commérage, dit-il à son disciple, tu en deviens le complice. »

L'auteur nous incite à nous engager envers nous-mêmes à avoir une parole et un comportement impeccables, ou intègres, donc honnêtes.

Il précise qu'il ne sert à rien d' « essayer », car le terme même « est un aveu d'échec anticipé ».

Cela me semble juste : soit on s'engage à respecter un accord, soit on ne le fait pas. On est libre. Inutile de se leurrer soi-même en se disant qu'on va « essayer » de le respecter.



2ème accord toltèque : 

quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle :



« Vous faites une affaire personnelle de ce qui est dit parce que vous y donnez votre accord. (...)[Or,] même lorsque vous vous faites insulter, cela n'a rien à voir avec vous.Ce que les gens disent, ce qu'ils font et les opinions qu'ils émettent dépendent seulement des accords qu'ils ont conclus dans leur propre esprit. »

« En faisant une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive, vous devenez une proie facile pour tous les prédateurs, tous ceux qui pratiquent la magie noire - à leur insu, par leur parole. »

« Lorsque vous faites une affaire personnelle de ce qui vous arrive, vous vous sentez offensé et votre réaction consiste à défendre vos croyances, ce qui provoque des conflits. Vous faites tout un plat d'un petit rien, parce que vous avez besoin d'avoir raison et de donner tort à autrui. »

« Quand les gens me disent Miguel, tu es le meilleur, je n'en fais pas une affaire personnelle, et lorsqu'ils me disent Miguel, tu es le dernier des derniers, je ne le prends pas personnellement non plus. (...) Dans un cas comme dans l'autre, cela ne m'affecte pas, parce que je sais ce que je suis. Je n'ai pas besoin d'être accepté. (...) Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, c'est votre problème, pas le mien. C'est votre façon de voir le monde. Cela ne me touche pas personnellement, parce que vous n'êtes confronté qu'à vous-même, pas à moi. »

« Donc, si vous m'en voulez, je sais que vous n'êtes en réalité confronté qu'à vous-même. Je suis votre prétexte pour vous mettre en colère. Et cette colère est provoquée par votre peur. Si vous n'avez pas peur, il vous est impossible d'être irrité contre moi. (...) Si vous n'avez pas peur, vous ne serez pas jaloux ou triste. Si vous vivez sans peur, si vous aimez, ces émotions n'ont aucune place en vous. (...) Lorsque vous vous sentez bien, tout ce qu'il y a autour de vous est bien. Et quand tout ce qui vous entoure est bien, tout vous rend heureux. Vous aimez toute chose parce que vous vous aimez vous-même. Parce que vous vous appréciez tel que vous êtes. (...) Parce que vous êtes content de votre vie. Vous êtes heureux du film que vous produisez, heureux des accords conclus dans votre existence. Vous êtes en paix et content. »

« [En] prenant les choses personnellement, vous vous programmez à souffrir pour rien. »

« Si quelqu'un ne vous traite pas avec amour et respect, prenez comme un cadeau qu'il vous quitte un jour. La séparation sera douloureuse pendant quelques temps, mais votre cœur guérira. Puis vous pourrez choisir ce que vous voulez. Vous découvrirez que vous avez moins besoin de faire confiance aux autres qu'à votre propre capacité à effectuer de bons choix.»

« Vous n'êtes jamais responsable des actions d'autrui ; seulement de vous-même. »

« Vous pouvez toujours choisir de suivre votre cœur. »

 Selon le « cahier » de Patrice Ras :

Il cite une histoire qui raconte en fait la fable de La Fontaine : Le Meunier, son Fils et l'Âne ? Quand je l'ai découverte (assez tard), elle m'a beaucoup plu !... La voici :


Le Meunier, son Fils et l'Âne, de Jean de La Fontaine :

J'ai lu dans quelque endroit qu'un Meunier et son Fils
L'un vieillard, l'autre enfant, non pas des plus petits,
Mais garçon de quinze ans, si j'ai bonne mémoire,
Allaient vendre leur Âne un certain jour de foire.
Afin qu'il fût plus frais et de meilleur débit,
On lui lia les pieds, on vous le suspendit ;
Puis cet Homme et son Fils le portent comme un lustre ;
Pauvres gens, idiots, couple ignorant et rustre.
Le premier qui les vit de rire s'éclata.
Quelle farce, dit-il, vont jouer ces gens-là ?
Le plus Âne des trois n'est pas celui qu'on pense.


Le Meunier, à ces mots, connaît son ignorance.
Il met sur pied sa Bête, et la fait détaler.
L'Âne, qui goûtait fort l'autre façon d'aller,
Se plaint en son patois. Le Meunier n'en a cure;
Il fait monter son Fils, il suit : et, d'aventure
Passent trois bons Marchands. Cet objet leur déplut.
Le plus vieux au Garçon s'écria tant qu'il put :
Oh là oh, descendez, que l'on ne vous le dise,
Jeune homme qui menez Laquais à barbe grise ;
C'était à vous de suivre, au Vieillard de monter.


Messieurs, dit le Meunier, il vous faut contenter.
L'enfant met pied à terre, et puis le Vieillard monte,
Quand, trois filles passant, l'une dit : C'est grand honte
Qu'il faille voir ainsi clocher ce jeune fils,
Tandis que ce nigaud, comme un évêque assis,
Fait le veau sur son Âne et pense être bien sage.
Il n'est, dit le Meunier, plus de veaux à mon âge.
Passez votre chemin, la Fille, et m'en croyez.
Après maints quolibets coup sur coup renvoyés,
L'Homme crut avoir tort et mit son Fils en croupe.


Au bout de trente pas, une troisième troupe
Trouve encore à gloser*. L'un dit : Ces gens sont fous !
Le Baudet n'en peut plus, il mourra sous leurs coups.
Hé quoi, charger ainsi cette pauvre Bourrique !
N'ont-ils point de pitié de leur vieux domestique ?
Sans doute qu'à la foire ils vont vendre sa peau.
Parbieu, dit le Meunier, est bien fou du cerveau
Qui prétend contenter tout le monde et son père.
Essayons toutefois, si par quelque manière
Nous en viendrons à bout. Ils descendent tous deux.
L'Âne, se prélassant (8), marche seul devant eux.


Un Quidam les rencontre, et dit : Est-ce la mode
Que Baudet aille à l'aise et Meunier s'incommode ?
Qui de l'Âne ou du Maître est fait pour se lasser ?

 Je conseille à ces Gens de le faire enchâsser**.
Ils usent leurs souliers et conservent leur Âne :
Nicolas au rebours ; car quand il va voir Jeanne,
Il monte sur sa bête ; et la chanson le dit***.
Beau trio de Baudets! Le Meunier repartit :
Je suis Âne, il est vrai, j'en conviens, je l'avoue ;
Mais que dorénavant on me blâme, on me loue ;
Qu'on dise quelque chose ou qu'on ne dise rien,
J'en veux faire à ma tête. Il le fit, et fit bien.

*gloser : critiquer

**enchâsser : monter comme une pierre précieuse sur un support

***Allusion à une chanson populaire de l'époque.



Qu'en penses-tu ?...



J'aime aussi beaucoup cette histoire du sage Chinois Lao Tseu, fondateur de la philosophie chinoise appelée taoïsme :


Histoire du pauvre paysan chinois et de son cheval blanc :


Un pauvre chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu'il possédait un cheval blanc extraordinaire. Chaque fois qu'on lui proposait une fortune pour l'animal, le vieillard répondait :

- « Ce cheval est beaucoup plus qu'un animal pour moi, c'est un ami, je ne peux pas le vendre. »

Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l'étable vide donnèrent leur opinion :

- « Pauvre idiot, il était prévisible qu'on te volerait cette bête. Pourquoi ne l'as-tu pas vendue ? Quel Malheur ! »

Le paysan se montra plus circonspect :

- « N'exagérons rien dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l'étable. C'est un fait. Tout le reste n'est qu'une appréciation de votre part. Comment savoir si c'est un bonheur ou un malheur ? Nous ne connaissons qu'un fragment de l'histoire. Qui sait ce qu'il adviendra ? »

Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d'esprit. Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n'avait pas été volé, il s'était tout simplement mis au vert et ramenait une douzaine de chevaux sauvages de son escapade. Les villageois s'attroupèrent de nouveau :

- « Tu avais raison, ce n'était pas un malheur mais une bénédiction. »

- « Je n'irais pas jusque là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c'est une chance ou une malchance ? Ce n'est qu'un épisode. Peut-on connaître le contenu d'un livre en ne lisant qu'une phrase ? »

Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze beaux chevaux était indubitablement un cadeau du ciel, qui pouvait le nier ?

Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L'un d'eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis :

- »Pauvre ami ! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t'ont pas porté chance. Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t'aidera dans tes vieux jours ? Tu es vraiment à plaindre. »

- « Voyons, rétorqua le paysan, n'allez pas si vite. Mon fils a perdu l'usage de ses jambes, c'est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l'avenir. »

Quelque temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du village furent enrôlés dans l'armée, sauf l'invalide.

- « Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu avais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer.»

« Je vous en prie, » répondit le paysan, « ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l'armée, le mien reste à la maison, c'est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c'est un bien ou un mal. »

Nous avons tous un cheval blanc mais veut-il nous conduire quelque part où simplement nous apprendre à voyager ?

Patrice Ras cite un proverbe, à propos de l'engagement, puisqu'il est question de s'engager à respecter les accords toltèques :

Qui veut agir trouve des moyens, qui ne veut pas agir trouve des prétextes.

3ème accord toltèque selon Miguel Ruiz : ne faites pas de suppositions :

« La meilleure façon de se garder de faire des suppositions est de poser des questions. »

« Faire des suppositions à propos de nos relations est le plus sûr moyen de s'attirer des problèmes. »

« Nous supposons que les autres pensent comme nous pensons, qu'ils ressentent les choses comme nous les ressentons, qu'ils jugent comme nous jugeons. »

«C'est la raison pour laquelle nous craignons d'être nous-mêmes avec les autres, car nous pensons qu'ils vont nous juger, nous maltraiter et nous critiquer comme nous le faisons nous-mêmes. C'est pourquoi, avant même que les autres puissent nous rejeter, nous nous sommes déjà rejetés nous-mêmes. »

« On fait également beaucoup de suppositions sur soi-même, ce qui provoque beaucoup de conflits intérieurs. »

« Souvent, lorsque vous démarrez une relation avec quelqu'un que vous aimez, (...) vous ne voyez en lui que ce que vous voulez bien voir, et vous niez l'existence d'aspects que vous n'aimez pas. Vous vous mentez à vous-même afin de vous donner raison. Puis vous faites des suppositions, l'une d'elles étant : Mon amour va transformer cette personne. Mais ce n'est pas vrai. »

Selon Patrice Ras, dans son « cahier » :

« Vous préférez supposer n'importe quoi plutôt que de rester dans l'incertitude. (...) Si vous n'avez pas confiance en vous, vous allez produire un film catastrophe. »

« Apprenez à repérer vos suppositions, à les relativiser puis à vous en débarrasser et à accepter votre ignorance : fondamentalement, vous ne saurez jamais pourquoi les gens font ce qu'ils font... D'ailleurs, le savent-ils eux-mêmes ? »

« Évitez donc de supposer que la vie, le monde et les gens sont logiques. (...) La phrase Ce n'est pas logique signifie (...)Ce n'est pas ma logique. »



4ème accord toltèque : 

Faites toujours de votre mieux :



« Il ne reste plus qu'un seul accord, mais c'est celui qui transforme progressivement les trois autres en habitudes solidement ancrées en nous. »

« Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus, ni moins. Mais rappelez-vous que votre mieux ne sera jamais le même d'une fois à l'autre. Tout est vivant, tout change constamment, par conséquent votre mieux sera parfois à un haut niveau et d'autres fois à un moins bon niveau. »

« Selon votre humeur, votre mieux peut changer d'un instant à l'autre, d'une heure à la suivante, d'un jour à l'autre. Il évoluera aussi au fil du temps. Lorsque vous prendrez l'habitude de mettre en pratique ces nouveaux accords, votre mieux deviendra encore meilleur qu'il n'était. »

« Lorsque vous en faites trop, vous vous videz de votre énergie et vous agissez contre vous-même, avec pour conséquence qu'il vous faut davantage de temps pour atteindre votre but. Mais si vous faites moins que votre mieux, vous vous exposez aux frustrations, au jugement personnel, à la culpabilité et aux regrets.

Faites donc simplement de votre mieux, quelles que soient les circonstances de votre vie. Peu importe que vous soyez fatigué ou malade, si vous faites toujours de votre mieux, il vous est impossible de vous juger. Et si vous ne vous jugez pas, il vous est impossible de subir la culpabilité, la honte et l'autopunition. »

Miguel Ruiz rapporte cette histoire à propos de la méditation :

« Il était une fois un homme qui voulait transcender* sa souffrance.

(*transcender, transcendance : dépasser en se mettant à un niveau supérieur.)

Il se rendit à un temple bouddhiste pour trouver un Maître qui puisse l'aider. Quand il trouva le Maître, il lui demanda :

- Maître, si je médite quatre heures par jour, combien de temps me faudra-t-il pour atteindre la transcendance* ?

Le Maître le regarda et lui dit :

- Si tu médites quatre heures par jour, peut-être parviendras-tu à transcender ton existence dans dix ans.

Convaincu qu'il pouvait faire mieux que cela, l'homme lui demanda :

 - Oh Maître, et si je méditais huit heures par jour, combien de temps cela me prendrait-il ?

Le Maître le regarda et lui répondit :

- Si tu médites huit heures par jour, il te faudra probablement vingt ans.

- Mais pourquoi cela me prendrait-il plus de temps si je médite plus ? interrogea l'homme.

Le Maître lui répondit :

- Tu n'es pas là pour sacrifier ta joie ni ta vie. Tu es là pour vivre, pour être heureux et pour aimer. Si tu fais de ton mieux en méditant deux heures, mais que tu y consacres huit heures à la place, tu ne feras que te fatiguer, tu passeras à côté de ton objectif et tu n'apprécieras pas ton existence. Fais de ton mieux et peut-être apprendras-tu que, peu importe la durée de ta méditation, tu peux vivre, aimer et être heureux. »

« Faire de votre mieux signifie agir parce que vous en avez envie, et non parce que vous en attendez une récompense. (...) [Si] vous agissez simplement pour le plaisir d'agir, sans attendre de récompense, vous découvrirez que vous apprécierez tout ce que vous ferez. »

Miguel Ruiz explique : « Je fais de chaque chose un rituel, et je fais toujours de mon mieux. Prendre une douche est un rituel pour moi, et j'en profite pour dire à mon corps combien je l'aime. Je sens l'eau sur mon corps et je l'apprécie. Je fais de mon mieux pour satisfaire les besoins de mon corps et pour recevoir ce qu'il a à me donner. »

« Si vous vivez dans un rêve passé, vous n'appréciez pas ce qui se passe maintenant, parce que vous souhaitez que le présent soit autre qu'il n'est. (...) Ne pas apprécier ce qui se passe à l'instant même, c'est vivre dans le passé et n'être qu'à moitié vivant. Cela conduit à l'auto-apitoiement, à la souffrance et aux larmes.

Vous êtes né avec le droit d'être heureux. Vous êtes né avec le droit d'aimer, de vous réjouir et de partager votre amour. Vous êtes vivant, alors embrassez votre vie et appréciez-la. »

S'engager à respecter les quatre accords toltèques :

« Si vous rompez un accord, recommencez le lendemain, et à nouveau le jour suivant. Au début ce sera difficile, mais chaque jour deviendra un peu plus facile, jusqu'au jour où vous découvrirez que votre vie est régie par ces quatre accords. Et vous serez surpris de voir comment elle aura été transformée. »

« [Si] vous [chutez], ne vous jugez pas. Ne donnez pas à votre Juge intérieur la satisfaction de faire de vous une victime. (...) Relevez-vous et renouvelez vos accords. »

Selon Patrice Ras, dans son « cahier » :

« Il s'agit de faire sans jamais juger. »

« Faire les choses à fond, (...) comme si votre vie en dépendait. Une fois (...) la décision prise et appliquée, lâcher prise. »

« Le perfectionnisme masque souvent un manque de confiance en soi et génère une insatisfaction permanente. (...) Il s'agit donc de canaliser votre perfectionnisme de façon active : viser la perfection (tant que vous pouvez agir) puis accepter le résultat... »



Patrice Ras propose un « accord de synthèse : 

transforme tes problèmes en projet, 

(ou en processus d'apprentissage) » :



« [Les] problèmes n'existent que dans la tête, pas dans la réalité. »

« Ainsi, si vous êtes seul, endetté ou au chômage, ce n'est pas un problème, mais juste une situation... plus ou moins désagréable (que vous acceptez plus ou moins).

Transformez cette situation en défi : définissez votre objectif (positivement) et agissez...en faisant de votre mieux.

Au passage, demandez-vous ce que cette situation vous apprend (sur vous, sur l'autre, sur les autres, sur la vie...).

Il cite Miguel Ruiz : « Rappelez-vous que chaque problème porte en lui les germes de la possibilité d'apprendre, d'aimer, de vous sensibiliser davantage et d'être heureux tout simplement parce que vous êtes vivant. »



Les leçons de la vie :



Il cite aussi un texte anonyme publié dans Les fabuleux pouvoirs des accords toltèques :

- « Acceptez ce qui est et faites-en un tremplin pour vous épanouir. »

- « Votre corps est votre meilleur ami, soyez reconnaissant à son égard et prenez soin de lui. »

- « Les échecs comptent autant que les réussites. (...) Oui, vous avez le droit de ne pas tout réussir tout de suite. »

- « Tant que vous vivrez, vous aurez des leçons à apprendre. »

- « La mort est la fin d'un voyage... pas DU voyage. »

- «Les autres sont votre miroir. Tout ce que vous aimerez ou détesterez chez autrui sera le reflet de ce que vous aimez ou détestez en vous. »

- « Vous êtes libre et par conséquent responsable de toutes vos décisions. »

- « Vos réponses se trouveront en vous. Tous les chamans et certains philosophes (Platon... ) disent que connaître, c'est se souvenir. (...) Cet état vous apparaît lorsque vous faites spontanément des choses que vous n'êtes pas censé faire, que vous ne savez pas faire, que vous n'avez jamais apprises. »

- « Vous oublierez tout ce que vous venez de lire. Une fois les leçons intégrées dans l'être, elles font partie naturellement de nous, il n'est plus besoin de se les rappeler puisqu'elles deviennent des modes de vie et d'action naturels, que nous nous sommes appropriés. »

Patrice Ras insiste sur « l'art de la question » :

« Ce ne sont pas les réponses, mais les questions qui vous font évoluer. Les réponses ferment, tandis que les questions ouvrent.

Poser des questions vous permet (...) de reprendre la main et de ne plus subir les événements et les autres. »

« Toutes les questions ne sont pas aussi efficaces :

-[Celles] qui commencent par pourquoivousincitent à rechercher des coupables, des causes... Elles vous centrent sur le problème et vous entraînent vers le passé.

-[Celles] qui commencent par commentvous incitent à rechercher des solutions, de l'aide et des moyens. Elles vous entraînent vers le présent et le futur proche. »

Il cite Goethe pour finir :

« Quel que soit ce que vous croyez pouvoir faire ou rêvez de faire, faites-le. L'audace a du génie, de la puissance et de la magie. Commencez dès maintenant. »

Miguel Ruiz conclue son livre sur Les quatre Accords toltèques par un chapitre qu'il intitule « Le paradis sur Terre » :

« Imaginez que vous avez la permission d'être heureux et de jouir pleinement de votre vie. Votre existence est libre de tout conflit avec vous-même et avec autrui.

Imaginez-vous vivre sans crainte d'exprimer vos rêves. Vous savez ce que vous voulez, ce que vous ne voulez pas, et quand vous le voulez ou non. Vous êtes libre de changer votre vie de la façon dont vous le voulez vraiment. Vous n'avez pas peur de demander ce que vous voulez, de dire oui ou non à quiconque.

Imaginez-vous vivre sans crainte d'être jugé par autrui. Vous n'adaptez plus votre comportement en fonction de ce que les autres peuvent penser de vous. Vous n'êtes plus responsable de l'opinion d'autrui. Vous n'avez plus besoin de contrôler quiconque, et personne ne vous contrôle plus.

Imaginez-vous vivre sans juger les autres. Vous pouvez facilement leur pardonner et vous détacher de tout jugement à leur égard. Vous n'avez plus besoin d'avoir raison, ni de donner tort à autrui. Vous vous respectez vous-même, ainsi que les autres, et ceux-ci vous respectent en retour.

Imaginez-vous vivre sans craindre d'aimer et de ne pas être aimé. Vous n'avez plus peur d'être rejeté, ni besoin d'être accepté. Vous pouvez dire Je t'aime sans honte ni justification. Vous pouvez parcourir le monde le cœur totalement ouvert, sans craindre d'être blessé.

Imaginez-vous vivre sans avoir peur peur de prendre des risques et d'explorer la vie. Vous n'avez plus peur de perdre quoi que ce soit. Vous ne craignez plus d'être vivant, et vous n'avez pas peur de mourir.

Imaginez que vous vous aimez tel que vous êtes. Vous aimez votre corps tel qu'il est, et vos émotions telles qu'elles sont. Vous savez que vous êtes parfait comme vous êtes.

Si je vous demande d'imaginer ces choses, c'est qu'elles sont toutes possibles. »

 « La seule raison pour laquelle vous êtes heureux est parce que vous en faites le choix. Le bonheur, tout comme la souffrance, est un choix. (...) Il est possible que nous ne puissions échapper à la destinée humaine, mais nous avons un choix : souffrir de cette destinée ou en jouir. Souffrir, ou aimer et être heureux. Vivre en enfer, ou vivre au paradis. Mon choix est de vivre au paradis.

Quel est le vôtre ? »


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