SE RESPECTER, C'EST RESPECTER SES BESOINS

 Tu m'as beaucoup entendu te parler (puisque je considère que nous dialoguons...) de besoins. Nous en avons tous. Beaucoup.

Globalement, ce sont les mêmes pour tous les êtres humains, voire pour tout être vivant...

Les scientifiques les définissent d'une certaine manière, les philosophes d'une autre, les psychologues encore différemment.

Personnellement, j'apprécie deux approches que je trouve claires et utiles dans ma vie quotidienne :

- la Communication Non Violente, de Marshall Rosenberg, psychologue Américain (1934-2015),

- la Théorie du Choix, de William Glasser, psychiatre Américain (1923-2013).

Je ne te les présente pas par ordre d'importance, mais dans l'ordre où je les ai moi-même découvertes.


La Communication Non Violente (CNV) ou Bienveillante :


La première, c'est celle de Marshall Rosenberg, qui a mis au point une méthode saine de communication entre les gens, appelée Communication Non Violente (CNV) ou Communication Bienveillante. Elle paraît simple au premier abord, mais lorsqu'il s'agit de la mettre en pratique, elle ne l'est pas tant que ça...


La CNV, pas si simple ?


Il m'est arrivé d'en parler à un ami. Il s'est fâché tout rouge :

- Tu ne peux quand même pas dire que j'ai une communication violente !

- Euh...Je crois qu'il y a un malentendu ...

Quand je souhaite faire découvrir la CNV à quelqu'un, je ne sous-entends pas du tout qu'il.elle est violent.e, ni qu'il.elle peut l'être, ni que je le suis. C'est la méthode qui s'appelle ainsi. Elle est Non Violente, car elle commence par l'empathie envers soi-même... et les autres, bien entendu ! 

Le but primordial de la CNV est de sauvegarder le lien qui nous relie, à soi-même (être centré.e*) et à l'autre. Pas de l'accuser de quoi que ce soit, encore moins de culpabiliser soi-même de ne pas savoir communiquer.

Marshall Rosenberg a écrit de nombreux livres, simples et clairs, sur sa méthode (Tu  veux un aveu ? Je ne les ai pas tous lus, seulement quelques uns...). Cependant, aussi parlante semble-t-elle, elle l'est beaucoup moins quand il s'agit de la pratiquer dans notre vie de tous les jours.

Car justement, les notions paraissent si évidentes...qu'on se dépêche de les oublier !

Après avoir suivi le module de base, à raison de trois week-ends échelonnés sur un an et demi, ainsi que d'autres sessions occasionnelles, je peux me permettre d'affirmer que rien ne coule de source dans la pratique.

Il faut tout le doigté du formateur ou de la formatrice pour cerner les situations, les personnes, les sensibilités (souvent exacerbées du fait qu'on parle de soi, de ses propres difficultés devant d'autres) : il faut de nombreuses heures pour s'exercer à repérer ces notions dans notre quotidien.

Les repérer ne suffit même pas. Il est nécessaire ensuite de s'entraîner encore et toujours, pour apprendre à communiquer sainement, tant les mauvaises habitudes ont la vie dure !

Je peux énumérer les notions essentielles, cela ne t'aidera que très peu à les pratiquer. Mais je veux bien satisfaire ta curiosité... ;-)


Les mots-clés de la CNV :


Le premier : ne rapporter que DES FAITS : ce qui est objectivement visible et entendu, comme une caméra en témoignerait.

Après avoir mené un certain nombre d'ateliers sur la coopération et l'estime de soi (et des autres) avec des élèves de sixième, je peux t'assurer que raconter une histoire que tu as vécue, sans ajouter tes propres commentaires, sans déformer la réalité, même avec la meilleure volonté du monde, est un art difficile !

Pour guider mes élèves, j'avais posé au sol des panneaux où étaient notés les principaux mots-clésde la CNV. Lorsque l'un.e d'eux prenait la parole, ses camarades pouvaient se lever un à un pour se placer devant le mot-clé qu'ils.elles avaient identifié au fil de son discours.

Quels panneaux ? Quels mots-clés ? Les voici :

- FAITS-OBSERVATION

- INTERPRÉTATION-JUGEMENT

- ÉMOTIONS-SENTIMENTS

- BESOINS

- DEMANDE

Tu veux un exemple ? Je me souviens d'un garçon qui nous explique que sa famille ne l'écoute...

... jamais.

JUGEMENT- INTERPRÉTATION

Quand il rentre du collège,

FAIT/OBSERVATION

il aimerait bien parler de ce qui lui est arrivé.

ÉMOTIONS/SENTIMENTS

Sa sœur, plus petite, est déjà là...

FAIT/OBSERVATION

Leurs parents n'écoutent qu'elle ou s'écoutent l'un l'autre, mais pas lui.

FAIT/OBSERVATION

Ça l'énerve !

ÉMOTIONS/SENTIMENTS

Dans la partie gauche du tableau, l'histoire comme le garçon l'a présentée.

Dans la partie droite, je te montre où d'autres élèves se sont placés au fur et à mesure de son récit.

Pour lui, « jamais » n'est pas une interprétation, mais une réalité... C'est son impression, donc bien son interprétation, sa manière de voir et de vivre la situation.

Il dit que ça l'énerve, mais nous voyons tous à sa tête que ça fait bien plus que l'énerver, ça le désole et même l'inquiète.

Tu remarqueras que deux pancartes ont été ignorées.

J'ai proposé un jeu de rôles pour lui permettre de se voir de l'extérieur, d'une part, et d'autre part, pour que ses camarades, par leur empathie et leur créativité, puissent lui faire entrevoir des solutions.

La séance était située au milieu de l'année scolaire, les élèves étaient donc tous habitués à cette façon de réfléchir, et les jeux de théâtre étaient leurs préférés (à part un autre, dont je te parlerai peut-être plus tard ?). Presque tout le monde avait envie de jouer un rôle. Il nous fallait un père et une mère, une sœur et le garçon en question.

 Les premiers essais furent gentillets, mais peu révélateurs. Après avoir changé plusieurs fois d'acteurs, nous écoutons, ébahis et ravis, un « couple » qui nous fait rire tellement ils sont naturels, et une « sœur » incroyable de réalisme :

La mère :

Bonjour, mon chéri ! Ça s'est bien passé à l'école aujourd'hui ?

Le fils :

C'est pas l'éc...

La fille :

Moi, maman, c'était super ! Machine m'a prêté sa corde à sauter...

Le père :

Sympa, ça, ma chérie...

Le fils :

C'est le collège !...

La mère :

Si on allait au cinéma, ce soir ?

La fille :

Oh oui ! Papa, dis oui, s'il-te-plaît !...

Le père :

Pourquoi pas ? Il n'y a pas école demain, c'est une bonne idée !

La mère :

Qu'est-ce qu'on va voir ?...

J'ai reconstitué de mémoire le dialogue qui n'est pas si éloigné de celui qui fut réellement joué.

Le garçon n'arrivait pas du tout à se faire entendre, en effet.

Nous avons donc décidé de changer de « garçon », rôle qui a aussi été joué par des filles, soit dit en passant. Cette situation leur rappelait peut-être quelque chose...

Trois, quatre élèves s'essaient dans le rôle du garçon, sans plus de succès.

C'est une toute petite fille qui réussit à attirer l'attention des trois autres acteurs. Au début, ils jouent le sketch comme les autres (l'école, la corde à sauter ou autre chose, la proposition d'aller au cinéma ou le choix du programme télé...). Elle ne peut pas placer un mot malgré ses tentatives. Tout à coup, elle prend une grande inspiration et lance d'une voix forte, en détachant chaque mot et en insistant sur le mot en majuscules :

« J'ai BESOIN que vous m'écoutiez !... »

Tous les acteurs s'arrêtent en même temps et se tournent vers elle, dans l'attente de ce qu'elle va dire...

On avait tous, acteurs et spectateurs, le souffle suspendu au sien !

Ça lui a coupé tous ses effets, elle ne s'attendait pas du tout à cette réaction, nous non plus d'ailleurs, et nous avons tous éclaté de rire !

 Pas de jeux coopératifs sans une réflexion après l'action. Les enfants ont bien compris l'importance des BESOINS, et celle de les exprimer clairement. Le garçon est reparti confiant, prêt à rentrer chez lui et à se faire entendre, cette fois !

Les panneaux BESOIN et DEMANDE, qui avaient été précédemment ignorés, ont alors trouvé leur utilité.

Pourtant, là encore, les choses ne sont pas si simples.

Être centré.e, ou sauvegarder le lien qui te relie à toi-même :

Il s'agit d'un terme spirituel, mais peut-être aussi de psychologie (je ne sais pas au juste...). Lorsqu'on est centré.e, on se sent en accord avec soi-même, en harmonie avec soi-même.

Jacques Salomé, autre psychologue de la communication, explique dans son livre Le Courage d'être Soi*, qu'avant d'être fidèle à quelqu'un d'autre, il est nécessaire d'être fidèle à soi-même. C'est cela, être centré.e. Être en accord avec soi-même.

Pour moi, c'est un besoin primordial.

* chez Pocket.

Apprendre à dire non. Apprendre à recevoir un non, sans se sentir rejeté.e pour autant... :

Toujours dans nos séances de jeux coopératifs, certains d'entre eux permettaient aux jeunes d'apprendre à dire non et à recevoir un non sans se sentir rejeté pour autant. Reprenons l'exemple du cinéma.

- Si on allait au cinéma, ce soir ?

- Non.

(Difficile à recevoir, non ?... Ça te ferait quel effet ? )

- Si on allait au cinéma, un de ces quatre ?

- Pourquoi pas ?

- Ce soir ?

- Non.

(Un peu mieux, mais...C'est toujours non, et on ne voit pas d'ouverture.)

- Pourquoi pas ce soir ?

- Explication.

- Je comprends, alors quand est-ce que c'est possible pour toi ?

- On s'appelle et on se fixe un soir, d'accord ?

(Le non ne rejette ni la personne, ni la demande, qui sera réalisable dans un avenir proche.)

Il n'empêche que dans certaines situations extrêmes, si un adulte cherche à abuser de son pouvoir sur toi, par exemple, le NON est impératif et ne nécessite aucune explication !

Cerner nos besoins, pas une mince affaire !...

Lors de mes stages de CNV, les autres participants et moi-même avons pu nous rendre compte que nous prenions souvent une demande pour un besoin, ou que nous n'arrivions pas à définir clairement certains besoins.

Nous avons appris à nous guider dans un premier temps grâce aux sentiments ou émotions que nous ressentons.

Souvent, lorsqu'on ressent une émotion, on tâche de la minimiser. C'est pas si grave... Ça va passer... Ça m'apprendra à être aussi sensible !... De toute façon, je suis toujours à la merci des bouffées d'émotions qui me submergent !...

Pas du tout ! Le sentiment permet d'aller chercher un peu plus loin et de trouver le besoin qu'on ignore ou qu'on repousse sans le savoir parfois.

Si nous arrivons à comprendre quel besoin nous laissons de côté, nous pouvons tout à coup faire quelque chose pour nous-mêmes.

Les demandes ? Aïe, aïe, aïe...

Ça paraît tout bête, une demande. La preuve, on en fait toute la journée !

- Maman, tu peux m'emmener au judo ?

- Papa, tu veux bien m'acheter un jouet ?

- Range ta chambre ! (Là, c'est maman... ).

- Tu obéis à ta mère !... (et là, ton père...).

Euh... C'est des demandes, les deux dernières ?... Plutôt des ordres. Oui, il existe plusieurs formes de demandes... De la moins convaincue, à la plus exigeante. Cependant...

Une vraie demande :

Une vraie demande, ça se réfléchit, et ça s'écoute, car elle parle de nos vrais besoins.

- J'ai besoin que vous m'écoutiez.

Voici une vraie demande, qui parle du besoin d'être respecté, sinon, le garçon se sent ignoré au sein de sa propre famille.

Cela ne veut pas dire que ses parents - ou sa sœur - ne l'aiment pas. Ni qu'ils.elles vont tout lui accorder. Désormais, il va pouvoir parler tranquillement, être entendu et même écouté, et on va lui répondre. Le reste de la famille va tenir compte de lui. Il va se sentir exister. Respecté.

 Une vraie demande signifie qu'on attend la réponse sans la connaître à l'avance. Et la réponse peut être négative. C'est un droit.

Ne pas confondre BESOIN et ENVIE :

- Tu m'achètes un jouet, s'il-te-plaît ?

- Non.

- Mais j'ai dit s'il-te-plaît !...

Est-ce une raison suffisante ? As-tu BESOIN de ce jouet ? Ou simplement ENVIE ? Ne pas confondre...

Quel vrai besoin se cache derrière ton envie ? Tu as besoin qu'on fasse attention à toi, de savoir que tu comptes pour nous ? On peut peut-être y répondre autrement (jouer ensemble quand on rentrera à la maison, parler ensemble,...) ?

Un de nos jeux coopératifs consiste à faire trier des étiquettes : sur une table, les besoins ; sur une autre, les envies.

Où placerais-tu :...

Un verre de bière ?

Un verre d'eau ?

Un verre de jus de fruit ?

Un verre de vin ?

Une moto ?

Un pantalon ?

Un vélo ?

Un.e ami.e ?

Un chien ?

Toutes les réponses ne sont pas tranchées.

Le verre d'eau est le seul dont notre corps a réellement besoin.

Un verre de jus de fruit ou de bière, outre que le premier contient bien trop de sucre pour la santé, même quand il est 100 % pur jus, et que le deuxième contient de l'alcool (et donc aussi du sucre), sont des envies. Ils peuvent répondre au besoin de plaisir, de convivialité aussi lors d'un « apéro » en famille ou entre ami.e.s.

La moto et le vélo ? Tout dépend de qui il est question, et des circonstances : un.e adulte peut avoir besoin d'une moto pour se déplacer plus facilement en ville, ou pour partir en vacances (besoin de plaisir). Un.e enfant n'a pas besoin d'une moto. Il.elle peut avoir besoin d'un vélo : pour s'amuser, pour faire de l'exercice, pour jouer avec ses camarades : il s'agit en effet de trois besoins. S'il.elle veut un vélo parce que celui de son copain ou de sa copine est plus beau, plus récent que le sien qui fonctionne très bien, c'est une envie.

 Un pantalon : si tu en as déjà cent dans ta garde-robe, c'est une envie ! Si tu commences à grandir et à ne plus rentrer dans les tiens, ou s'ils commencent à s'user, c'est un besoin...

Un.e ami.e ? Un besoin !

Un chien ? A voir éventuellement avec tes parents... Mais, ça peut être un vrai besoin : aimer un animal, apprendre à en prendre soin, à l'éduquer...

Jugement, interprétation : du savon noir !...

As-tu déjà touché du savon noir mouillé ? Ou manqué de glisser sur ta savonnette dans la douche ? Gare !...

Se permettre de juger soi-même ou de juger les autres, c'est à tous les coups se fourvoyer. On n'est jamais tout blanc ou tout noir. Toutes les nuances existent.

Restons prudents quand nous émettons un jugement sur nous-mêmes, comme sur quelqu'un d'autre. Attention aux étiquettes collées sur le front, qui nous rendent prisonniers, prisonnières d'un comportement qui n'est pas le nôtre, d'une personnalité qui n'est pas la nôtre.

On peut, comme le suggère Jacques Salomé, se contenter de se positionner :

- là, aujourd'hui, dans cette situation, je n'ai pas réagi comme j'aurais voulu ou au contraire, je me suis bien débrouillé.e...

- Je n'aime pas la façon dont se comporte ce professeur face à cet élève : si j'étais à sa place, je n'agirais pas ainsi ou au contraire : je trouve que ce professeur a trouvé les mots pour gérer le comportement difficile de Machin.e, je vais essayer de les retenir pour m'en servir un jour...

L'interprétation, comme le jugement, est devenue pour chacun.e de nous une façon de respirer. Pourtant, nous les avons appris. Nous ne sommes pas nés avec ces mauvaises habitudes. Il est très difficile de réaliser qu'on est en train de porter un jugement ou d'interpréter une situation.

Séparer les faits de leur interprétation est une nécessité majeure pour bien communiquer.

Tu peux te persuader, grâce aux regards, aux sourires, aux gestes même de l'autre, qu'il.elle est amoureux.se de toi... Dès lors, tout ce qui se passe, en a-parte comme entourés d'autres personnes, chaque mot, chaque regard, chaque mimique, tout va dans le sens de ta croyance. Personne ne pourra t'en faire démordre. Et si un jour, tu as le courage de lui parler des sentiments qui commencent à naître en toi pour lui ou elle, tu auras peut-être la chance d'avoir bien interprété son langage non verbal... Mais tu peux aussi tomber de haut :

- Je t'aime bien, mais pas plus que Machin ou Machine...

La CNV nous aide à choisir consciemment comment nous communiquons.

Grâce à elle, tu peux décider :

- de raconter une histoire de la manière la plus réelle possible,

- de l'enjoliver (en exagérant, en enlevant des épisodes peu glorieux),

- de l'inventer.

Tu auras le choix, mais tu sauras pourquoi tu choisis telle ou telle manière de communiquer.

Dans la première possibilité, ce que tu vas dire aura peut-être de l'importance pour témoigner de ce que tu as vu ou entendu.

Dans la seconde, tu auras peut-être envie de te faire mousser auprès d'un.e camarade, ou de ne pas tout montrer de toi.

Dans la troisième, tu auras peut-être envie de créer une histoire ?...

Bernard Clavel, auteur que j'apprécie et dont j'ai adoré l'interview*, raconte au journaliste que son fils ment très souvent, et que ça inquiète beaucoup sa femme.

Je raconte de mémoire : un soir, à table, alors que le fiston recommence, Bernard Clavel le pousse, sans en avoir l'air, à continuer, à inventer de nouvelles péripéties... Il conclue (d'après ce dont je me souviens) : je suis quelqu'un qui raconte des histoires toute la journée dans mes livres, pourquoi mon fils ne pourrait-il pas développer sa propre imagination ?... Il ajoute : « Je suis un menteur-né ».

*Bernard Clavel, qui êtes-vous ? J'ai Lu.

Grâce à la CNV, tu peux :

- prendre en compte tes sentiments, tes émotions,

- les observer sans angoisse,

- t'en servir pour repérer si un ou plusieurs besoins importants pour toi ne seraient pas oubliés ou laissés de côté,

- tenir compte de ces besoins.

Comment tenir compte de tes besoins ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Tenir compte de ses besoins ne signifie pas forcément les satisfaire. Si tu les reconnais, la plupart du temps, c'est suffisant.

Ce n'est pas comme le besoin de boire, manger ou dormir. Ceux-là doivent être satisfaits impérativement, sous peine de te mettre en danger.

Pour beaucoup d'autres, il suffit de s'apercevoir qu'on les oublie pour penser à les respecter - et à les faire respecter.

J'avoue être un peu perdue lorsque je lis une liste de besoins proposée par les formateurs en CNV. Il y en a tellement qu'on ne sait plus où donner de la tête...

C'est pourquoi, lorsque j'ai découvert la classification beaucoup plus synthétique de William Glasser, je l'ai tout de suite adoptée.

J'ai créé la carte mentale CNV ci-dessus avec Xmind.

Cf. la partie de ce site SE RESPECTER, C'EST AUSSI RESPECTER SES BESOINS : un chapitre qui s'adresse aussi aux parents, enseignants, éducateurs et animateurs...

Les 5 besoins fondamentaux de l'être humain, classés par William GLASSER, y sont détaillés.

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